B: Bonjour, comment vas-tu? Tu ne réponds pas? Mais où es-tu donc? Je ne te vois pas. Tu te caches, encore, tu veux me faire peur? Petit vilain. Tu sais bien que mon coeur cédera, un de ces jours!
B se déplace aléatoirement.
B: Ah! Te voilà! Tu joues au mort, aujourd’hui?
G: Je suis vraiment mort, ce n’est pas un jeu.
B: Si tu ne jouais pas, tu ne parlerais pas.
G: Qu’en sais-tu?
B: Je n’ai pas la tête à me la prendre. J’ai préparé un goûter, c’est prêt. Tu viendras, quand tu auras cessé d’être mort.
G: Est-ce qu’il y a du chocolat?
B: Oui, j’en ai acheté une boîte, hier.
G: J’arrive. Juste le temps de me relever.
G ne bouge pas. Les cadavres ne bougent pas. La plupart du temps.
B, lasse d’attendre, mange tout le chocolat.