Il aurait fallu que j’avise les imprimeurs, car ce sont eux qui nettoient les rues après les révolutions. Mais ma sœur m’a convaincu de rester coi, que ce n’était qu’une très légère perturbation dont personne, à l’heure de l’apéro, ne se soucierait plus. Comme d’habitude je l’ai écoutée, et comme d’habitude elle avait raison. Il y avait eu beaucoup de bruit, de midi à seize heures trente on n’avait entendu qu’eux en ville, leur colère, leurs promesses, leur absence totale d’incertitude qui je l’avoue, avait capté mon attention, m’avait attiré, en quelque sorte, au coeur du maelström. Mais à l’heure de l’apéro, j’ai bien vu qu’il n’y avait plus rien, pas de torrent, pas de vague, rien qu’un léger clapotis dont plus personne ne se souciait. Alors j’ai descendu le boulevard, et j’ai observé les écureuils qui couraient dans le parc.
Observer les écureuils
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