Je suis en France depuis quelques jours, et voilà que Michael Jackson se pointe au petit-déjeuner, il devait être à peine sept heures trente, je lui dit eh ben, il dit ben oui, je ne peux pas l’abandonner là, viens avec moi, que je lui propose, et c’est comme ça qu’il embarque avec toute la famille pour la journée à la campagne, Balzac est au rendez-vous, il ronchonne en apercevant Jackson, il lui prévoit tout de suite une chute monumentale, quelque chose en lien avec la femme d’un banquier qui l’abandonnera et qui provoquera un ouragan avec effet de dominos, si bien qu’avant la fin des rillettes, Michael pleure, Honoré hausse les épaules, et ma belle-mère sert du baba au rhum pendant mon beau-père nous ressert du champagne, comment dire non, nous nous entendons sur un point, oui c’est bien, bien mangé, bien bu, puis après avoir roté abondamment, nous reprenons le chemin ensemble, tout le monde veut dormir dans le poulailler, aller savoir pourquoi, sans doute le champagne qui nous monte à la tête.
Je me demande ce que demain nous réserve.