Je me suis fait piquer par cinq guêpes cet après-midi à Trois-Rivières, à cause des médias sociaux.
Pas possible!
Si. Tu vois, plus personne ne marche sur le sentier où le drame a frappé.
Alors?
Les gens ne s’y promènent plus, parce que la personne qui les entretenait, eh bien, elle ne les entretient plus.
Elle est morte?
Non pas. Cette personne, c’est un homme. Il ne marche plus depuis qu’il s’est brisé les jambes.
Dans le sentier?
Pas du tout. Il s’est brisé les jambes parce qu’il a tenté de sauter du toit de sa maison.
Mais pourquoi?
Ah ça! Complètement ridicule. Il avait vu une courte vidéo sur TikTok, un type qui sautait du toit d’un immeuble. J’ai vu la vidéo, le type, c’est un athlète, souple, puissant, il saute, mais il amortit le choc en roulant.
Pourquoi publier une vidéo comme ça?
Pour la popularité que ça apporte et qui, parfois, finit par rapporter.
Comment ça peut rapporter?
Les commandites. Quand des centaines de milliers de personnes aiment tes vidéos, tu deviens une passerelle vers la clientèle.
Donc les médias sociaux…
Tu vois? Les médias sociaux, ça entraîne des piqûres de guêpes. À tous coups.