Le penseur libéré

J’ai tellement médité que mes pensées se sont matérialisées. Elles me sont tombées par les narines, en minuscules boules de graisse. Ça fait un bruit dégoûtant lorsqu’on les presse. Comme lorsqu’on écrase un cancrelat.

Maintenant que j’ai écrasé tout ce que je pouvais, je peux sortir, agir, embellir.

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