Il se passe quelque chose.
JF: J’ouvre les yeux, je laisse mon regard ramper sur le paysage, et je ne vois que du sable, toujours plus de sable jusqu’à l’ombre, à l’horizon, et un arbre. Il ne se passe rien.
Et pourtant, si.
JF: Philosophiquement, peut-être. Autrement, non.
Il se passe toujours quelque chose.
JF: Amen. Je m’ennuie.
Mangeons des prunes, veux-tu?
JF: Il n’y a pas de prunes. Pas ici.
Tiens, c’est vrai. Pas de prunes. Nous pouvons toujours parler, jusqu’à ce que ce qui se passe se passe au point de nous permettre de le voir passer.