Quand il ne reste plus que le squelette, c’est qu’il est temps de rentrer

Ce soir, j’ai pris mon vélo, j’ai pédalé pendant deux heures, pour me rendre compte que vingt personnes, dont j’ignorais tout jusque là, pédalaient derrière moi.

J’ai bien voulu leur parler, établir une communication, créer des liens. Mais un nuage de moustiques s’est abattu sur moi.

J’ai souri bêtement, en battant l’air de mes longs bras. Du regard, je les suppliais de ne pas partir.

Finalement, j’ignore ce qu’ils ont fait, s’ils m’ont observé jusqu’à la fin, ou s’ils ont poursuivi leur chemin.

Les moustiques ont si bien fait, qu’au bout de douze minutes trente-deux secondes, il ne restait plus rien de mon corps.

Pardon, oui. Il restait le squelette. C’est vrai.

Traitement en cours…
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