Les radoteurs de la place grise

HU: Glorieuse épreuve qui nous a tous mis en péril. Tu t’adosses à ma dévotion, et tu mutiles mon zèle.

JU: J’ai déjà entendu cette chanson. Demain, pourrais-tu nous chanter autre chose?

HU: Je laboure, ingrat. Me voilà quasi nu sur la place publique, où il n’y a plus personne depuis longtemps. Sommes-nous seuls? Et si tu mourais? Et si je mourais? Même l’herbe s’est enfuie, les arbres sèchent, le ciel a ce teint de cendre qui me rappelle les yeux de ta femme.

JU: Tu m’écorches les oreilles. Nous avons une charrette, nous pouvons nous y coucher.

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