Ma mémoire me tarabuste. Elle est remplie, comme toutes les mémoires. Mais c’est le fouillis. Tout y est jeté pêle-mêle. Il y a, là-dedans, des voitures, des écoles, des livres, des bicyclettes, des amis, des amours, des rues, des villes, des maisons, des appartements, des souffrances, des blessures, des batailles, des hontes, des voyages, des départs. J’ai tenté de les écrire, mes mémoires, comme ça se fait. Ça donne quelque chose comme ça: les freins de la Ford pleurent chaque fois que Carole range ses pieds sous la bibliothèque où je n’ai jamais installé la victoire tombée des pins géants. Ça n’a aucun sens. Alors, vaut mieux garder le silence.
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