Il n’y a rien d’absurde à raconter des absurdités

JOEY: Il n’y a rien d’absurde à raconter des absurdités.

JEAN-PHILIPPE: La vie, mon petit, c’est du sérieux. D’un bout à l’autre.

JOEY: Comme quoi, par exemple? Hein? Comme quoi?

JEAN-PHILIPPE: Permets-moi de me citer en exemple, ce sera clair, ce sera limpide. Je me lève le matin et je vais travailler.

JOEY: C’est tout?

JEAN-PHILIPPE: Tout est là. Je suis une petite roue dentée dans un engrenage dans l’ensemble complexe d’engrenages d’une immense horloge. La société. Ça fonctionne, on ne peut pas dire le contraire, ça fonctionne.

JOEY: Ton horloge, il y a longtemps qu’elle n’indique plus l’heure!

JEAN-PHILIPPE: C’est une métaphore, mon petit, une figure de rhétorique.

JOEY: Ton horloge métaphorique, elle crachote ses pignons, ses cliquets, ses rochets, ses tambours et même ses aiguilles, pourquoi pas, je vois ça d’ici, les aiguilles s’affoler et s’envoler pour aller se planter dans le dos des innocents.

JEAN-PHILIPPE: Je ne dis pas que le mouvement est exempt de soubresauts, mais de façon globale, c’est un progrès relativement constant.

JOEY: Oncle Jean-Philippe, tu es fantastique. Mais t’en fais pas, je t’aime bien quand même. Comme je disais, il n’y a rien d’absurde à raconter des absurdités.

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