T’as beau t’appeler Sévyvava, t’es pas mieux que Mounette, surtout depuis que Mounette la chatte se décompose dans l’allée, écrasée, écrabouillée par les enfants qui s’ennuient, tu sais, des Sévyvava, il y en a des millions, ils te ressemblent tous, une tête, deux bras, tu veux tous les détails, alors t’as beau t’appeler Sévyvava, tu ne vas nulle part, tu m’écoutes, écoute-moi, je t’indiquerai la sortie, tu la cherches, la sortie, tu devrais, car dehors il y a de l’air, beaucoup d’air et d’étranges étêtés qui le pompent, tu crois que je te mens, ton sourire me le dit, c’est ce qu’il me lance au visage, pauvre Sévyvava, je ne raconte que ce que j’ai vu, tu me perds, je ne te traînerai tout de même pas par la main, si tu n’en veux pas, à ta guise, reste là, moi j’en ai marre, adieu, oui, adieu Sévyvava.