Histoire effrayante que je lis en tremblant donc que je ne lis pas trop souvent

Viens, ma grosse, viens siffler dans le vent. Ta solitude tonnera en transes horribles, et la dégradation de tes crimes conduira au meurtre. Lugubre! Fenêtres casées, portes enfoncées dans la terre, sentiers tortueux, sourd murmure. C’est sordide, vous nous couronnez d’un rêve effrayant avec une douceur angélique, au cœur d’une forêt enchantée où, pourtant, boivent des bêtes féroces dont les hurlements séduisent les femmes ivrognes. Lumière blafarde. Nous arrivons. Nous démêlons de ce cauchemar des lèvres douces, des lèvres d’une candeur furieuse. Vous n’êtes plus un rebut de la société, un vin falsifié, une dégradation diabolique.

Viens, gibier de potence. Viens avec moi, et croyons-nous hardis et majestueux, croyons à la majesté de nos ancêtres et toutes ces ruines de vices grossiers.

Viens, avec tes hardes, et labourons les grands boulevards. Bon ordre. Économie. Temps immémorial et abondance.

Viens, ma grosse, viens dans l’étable, et faisons goûter aux paroissiens le froment de misère.

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