Vos voix dolentes ballottent dans mes souvenirs, et vos idées flasques viennent me frapper les tempes marbrées de veines. Votre despotisme, cher maire de mon cher village, engloutit tous les espoirs de mes voisins, les noient dans vos tonnelles festonnées, on se demande pourquoi, et malgré vos airs innocents, votre roide majesté, les galons dorés aux rideaux, il est évident que vos lèvres bleuâtres ne mentent pas.
Quand je darde mon stylet, sentez-vous palpiter ma haine? Ne la superposez pas avec ces oripeaux desquels vous aimez nous couvrir. Vous brillez, mais votre teint mat, je le vois. Vous êtes démasqué, voilà tout.