Il fait tellement chaud. Je ne peux plus travailler, je ne peux plus lire, je ne peux plus penser.
Alors, je reste assis et j’observe mes pensées qui coulent, une à une. Elles forment une sorte de flaque à mes pieds, qui s’élargit et ruisselle jusque dans le lac.
Mes pensées se perdent dans cette immense étendue d’eau. C’est une perte bien faible. Ce n’étaient que des petites choses brinquebalantes qui ne faisaient que passer.
Maintenant, plus léger, je peux enfin me reposer. Et penser à ma voisine, ma pauvre voisine.
(Au fait, vous l’avez vue, ma voisine?)