JON: Monsieur le président, qui avez-vous tué aujourd’hui?
PRÉSIDENT: Qui êtes-vous?
JON: Votre frère. Ne faites pas l’imbécile.
PRÉSIDENT: J’essaie d’oublier.
JON: Alors, qui avez-vous tué?
PRÉSIDENT: Comment voulez-vous que je sache? Je ne tiens pas les comptes de la compagnie, de la société, de la république, de la mairie, de la mafia!
JON: Laissez-moi vous aider. Votre garde personnelle a tué trois hommes parce qu’ils étaient comme ceci, trois femmes parce qu’elles étaient comme cela, trois adolescents parce qu’ils…
PRÉSIDENT: Oh! Ça va! Moralisateur!
JON: L’histoire vous le dira tout haut, monsieur le président, vous êtes une calamité.
PRÉSIDENT: Vous n’y comprenez rien, vous n’y avez jamais rien compris, vous mourrez ignorant de l’indubitable tangibilité. Voilà, tout cru, votre problème.
JON: Je parlerai à maman. Elle vous donnera la fessée. Vous la méritez.
PRÉSIDENT: Traître!