Je vis à Blancbouleau, un joli village du sud, et j’aime une personne de Vertsapin. Nous nous sommes connus en ligne, il y a de cela deux ans, trois mois, deux jours. Un mariage est prévu, et j’ai accepté de tout vendre, pour m’installer à Vertsapin. Le problème, c’est qu’entre nos deux villages, il n’y a qu’un fil, long de deux cent mètres, au-dessus d’un torrent qui rugit cent deux mètres plus bas. Tant les Blancbouleauniens que les Vertsapiniens disposent d’une équipe de funambules. Ce sont eux qui assurent le commerce entre nos deux villages. C’est un privilège, auquel les villageois ordinaires, dont je suis, n’ont pas droit. Nous nous contentons de rester chez nous. Depuis un an, je fais en secret des exercices d’équilibre, afin de réussir une traversée. Une seule. Si je rate mon coup, je ne vivrai jamais avec la personne que j’aime. Je ne vivrai plus.
Les grands défis de la vie à Blancbouleau et c’est la même chose à Vertsapin
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