ARTHUR: Mon colocataire ne paie plus le loyer, il n’en sent plus l’utilité. Il préfère me donner de petits coups de couteau dans le dos. Tous les soirs. Parfois le matin aussi.
HARVEY: Ça t’agace?
ARTHUR: Plutôt, oui. Je dois tout payer, ce qui m’appauvrit. Et je suis maintenant une passoire, ce qui m’affaiblit.
HARVEY: Tu as du café?
ARTHUR: Bien sûr. Tu le prends avec ou sans sucre?
HARVEY: Avec. Un demi, pas plus.
ARTHUR: Ce café est cher, mais il est bon.
HARVEY: Le meilleur.
ARTHUR: Un biscotti?
HARVEY: Aux amandes? Avec plaisir.
ARTHUR: Et ta mère?